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Aïe, aïe, aïe ! L’intelligence artificielle (IA) secoue le marché du travail et les geeks en sont les premiers à en payer le prix. Ironie du sort, c’est leur propre bébé technologique qui les pousse vers la sortie.
L’IA se répand comme une traînée de poudre et personne n’est épargné, pas même le secteur techno qui a créé cette technologie. C’est carrément un choc pour tous les mordus de technologie qui se retrouvent sans emploi, alors que c’est leur invention qui leur fait de l’ombre.
Licenciements à la chaîne : merci l’IA !
C’est un coup dur que les employés du secteur de la technologie n’avaient peut-être pas vu venir. Le monde de l’IA, qui fait désormais partie de notre quotidien, entraîne déjà des remous dans plusieurs milieux professionnels. Et le comble, c’est le secteur techno qui doit faire face à une vague de licenciements pour faire place à leur propre innovation.
Exemples de firmes affectées par l’IA
| Entreprise | Domaine d’activité | Nombre de licenciements |
|---|---|---|
| Chegg | Éducation aux technologies | 80 |
| IBM | Technologies de l’information | Non précisé |
| Dropbox | Stockage en ligne | 500 |
Un exemple frappant est celui de Chegg, une boîte de la Silicon Valley spécialisée dans l’éducation techno, qui a remercié 4% de ses troupes, soit 80 personnes au total. Pourquoi ce choix ? Pour “mieux se positionner dans la stratégie IA et générer de la valeur à long terme pour les étudiants et investisseurs”.
Et ce n’est que le début…
Et Chegg n’est que la pointe de l’iceberg. Même le grand manitou d’IBM, Arvind Krishna, a annoncé dans une interview pour Bloomberg qu’il espérait pouvoir, petit à petit, remplacer une partie de ses employés par de l’IA. Et que dire de Dropbox qui a carrément montré la porte à 500 personnes pour faire de la place à l’IA. Pour Drew Houston, PDG de Dropbox, l’IA a dépassé toutes les attentes et a “capturé l’imagination du monde entier, élargissant le marché potentiel de notre future production d’IA”.
Les geeks 2.0 à la rescousse?
Ce qu’il faut retenir :
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- Les entreprises ne cherchent pas à supprimer des emplois, mais plutôt à embaucher des spécialistes de l’IA.
- L’IA va améliorer le travail des humains, pas le remplacer.
- Les employés spécialistes actuels pourraient être remplacés par des spécialistes qui savent tirer parti de l’IA.
Autrement dit, les entreprises ont besoin de geeks 2.0 avec des compétences spécifiques pour exploiter au maximum l’IA. Selon Dan Wang, professeur à la Columbia Business School, l’impact de l’IA sur l’emploi dans le secteur techno pourrait se voir non pas comme une menace, mais comme une opportunité d’évolution professionnelle. Alors, prêts pour le grand saut?
